France Musique • Crésus au Théâtre de l’Athénée – Guillaume Tion a été puissamment séduit
L’interprétation de ce Crésus est formidable. L’Ensemble Diderot brille dans la fosse, doux, tendre, un vrai plaisir, et la distribution décoiffe de subtilité. Guillaume Tion a cru revivre.
Opéra Magazine • La fête a été au rendez-vous
On suit avec joie ce Marivaux mal dégrossi de Rabelais et qui se joue sur un cube d’or, ou à l’avant-scène d’un rideau de même esprit […] En fosse, le son est celui d’un baroque de haute lisse ; contraste des timbres, acuité des instruments, un élan sans brusquerie qui maintient la tension du chant et sait favoriser son envol […] Malgré une jauge de salle divisée par deux, l’enthousiasme remplit les vides, offrant à cette épatante production de l’Arcal un triomphe mérité.
Vincent Borel
Le Monde • L’Ensemble Diderot soutient avec verve cette partition
Dès l’ouverture, le ton est donné : le théâtre est à l’œuvre, qui alterne scènes de commedia dell’arte et demi-airs d’opera seria, style savant et inspiration populaire. De l’archet à la baguette, le violoniste Johannes Pramsohler dirige une vingtaine de musiciens aguerris, dont la prestance sonore et dynamique fait mouche […]
Marie-Aude Roux
Télérama • Entre farce, romance et tragédie
L’Arcal a pour excellente habitude de monter des projets ambitieux avec des moyens modestes […] Elle s’attaque ici à une œuvre qui mérite d’être redécouverte […] pour sa musique sous influence italienne, effervescente et colorée, prodigue en airs spectaculaires et variés.
La Croix • La fougue de Johannes Pramsohler
Dès les premières notes, emportées par la fougue et la précision de Johannes Pramsohler, qui dirige du violon les instrumentistes « au taquet » de son Ensemble Diderot, on se réjouit de l’aventure. […] la prestation orchestrale restera de bout en bout convaincante, brillante.
Concertonet • Le plateau vocal réuni pour l’occasion frise la perfection
Bénichou ne se contente pas de la seule folie visuelle et cherche à multiplier les interactions dans les airs, avec un équilibre juste et efficace pour relancer l’action. Un spectacle très réussi, aux outrances assumées, qui ne laissera personne indifférent.
Concertclassic • Crésus de Keiser à l’Athénée – Un régal !
[…] il s’agit du premier opéra monté à Paris depuis le début de la crise sanitaire. Et c’est une franche réussite !
Johannes Pramsohler […] fait honneur à la partition, sachant trouver l’équilibre parfait entre l’élan de la phrase et l’approfondissement des détails d’une orchestration particulièrement riche et inventive – le décor, l’action sont aussi dans la fosse ! Et quelle attention manifeste-t-il continûment envers des chanteurs qui, soudés par une belle énergie collective, se montrent toujours à la hauteur de l’enjeu, nous dévoilant une galerie de personnages fermement dessinés.
Classique mais pas has been • Crésus : une bien jolie folie des grandeurs à l’Athénée
Un opéra baroque inconnu, mêlant la rigueur de l’harmonie allemande à la commedia dell’arte, ça existe ? Et oui, et l’Ensemble Diderot, emmené par son chef le violoniste Johannes Pramsohler, nous le prouve. […]
Côté mise en scène […] quelques bizarreries savoureuses : un lapin masqué, un effeuillage piteux du traître Orsanes ou encore une jolie parade amoureuse entre un prince muet et sa princesse. Mais aussi des ponctuations vidéo fort à propos, un ingénieux cube central, façon lingot d’or, de beaux mouvements chorégraphiques et des costumes très réussis. […] les musiciens et les chanteurs sont en confiance, généreux, libérés et à même de faire étinceler de mille feux cette belle œuvre.
Ôlyrix • L’Athénée exhume un pactole lyrique avec l’opéra baroque Crésus
Une fois installé dans les règles de l’art, la fascination opère pour ne plus s’éteindre : le trésor musical de cette partition charme de bout en bout le public qui applaudit les arias comme autant de pépites. […]
Toute la mise en scène de Benoît Bénichou file cette métaphore duelle – l’amour et la guerre – avec cohérence, multipliant les ors sur un sol jonché de poussière noire. […]la soirée est acclamée par un triomphe du public.
Bachtrack • Amour, gloire et beauté à la cour du Keiser : Crésus à l’Athénée
On est à court d’adjectifs face à l’excellence : l’Ensemble Diderot prouve une fois de plus sa prééminence sur la scène baroque. Sonorité des cordes superbe, vents parfaits et équilibre des pupitres sont le résultat d’une direction sobre et efficace qui va à l’essentiel.
La Terrasse • Crésus de Reinhard Keiser, la nouvelle production de l’Arcal
Fidèle à sa ligne artistique sortant des sentiers battus du répertoire lyrique, le Théâtre de l’Athénée ouvre sa saison avec Crésus de Reinhard Keiser, une redécouverte haute en couleurs, tant sur scène que dans la fosse. Un début de tournée prometteur pour cette nouvelle production de l’Arcal.
[…]ce Crésus rivalise d’efficacité avec les plus dispendieuses machineries lyriques.
Musicologie.org • Riche comme Crésus : l’opéra baroque allemand selon Reinhard Keiser
Chaque situation offre un renouvellement constant des formes et de l’invention mélodique, soutenue par une orchestration raffinée où les bois tiennent une place de choix et que font briller les pupitres solos de l’Ensemble Diderot, conduit avec beaucoup de sensibilité et un sens aigu des contrastes par son chef Johannes Pramsohler.
La mise en scène de Benoit Bénichou transpose cette histoire antique dans un monde résolument contemporain dont les personnages semblent tout droit sortis d’une série américaine, caricaturant quelque peu les deux méchants, le traitre Orsanes et le futile Eliates, et jouant sur une certaine forme de crudité pour caractériser les personnages, quelque part entre Peter Sellars et Olivier Py[…]